Les Verreries Baudoux sont essentiellement mentionnées dans le cadre du soulèvement des ouvriers belges en 1886.

Le 26 mars 1886, le soulèvement des miniers de Charleroi, lié aux licenciements massifs, se répandit sur les autres branches industrielles, à savoir l’industrie du fer et la production du verre.

Les verreries, non protégées par les armées, ont été systématiquement ruinées et mises à feu, comme les Verreries Jonet, Casimir Lambert, Fourcault, Frison, Schmidt-Devillez et Monseu.

Les ravages causés par environ 5 000 ouvriers atteignirent leur point culminant à Jumet-Hamendes avec la destruction de la verrerie et du château voisin de son propriétaire  Eugène Baudoux.

Baudoux venait d’acquérir 6 fours à bassin, qui, grâce à l’alimentation au gaz, qui venait remplacer le charbon, permettait de faire des économies de combustible.

Mais ces fours permettaient essentiellement d’augmenter la productivité tout en réduisant le nombre d’effectif. Les nombreux verriers très spécialisés, privilégiés et bien payés étaient remplacés par des ouvriers formés sur place moins chers. 

Cette innovation provoqua des changements sociaux profonds de l’industrie du verre.

La révolte des ouvriers fut noyée dans le sang le 27 mars par la Garde Civique près des Verreries Bougard à Roux - on compta 20 morts et de nombreux blessés.