Couchant de Mons

L'exploitation en charbon dans le Couchant de Mons

 

Malte Helfer

      Sources Liens

 


Le bassin le plus occidental de la Belgique
Le Couchant de Mons, le bassin houiller wallon le plus occidental du sillon houiller Haine-Sambre-Meuse, s’étend sur une largeur de quelque 15 km et une longueur de 20 km depuis la frontière française à l’ouest, où se prolonge le gisement houiller dans les Bassins du Nord et Pas-de-Calais external link, jusqu’à Mons à l’est, où commence le Bassin du Centre (qui portait autrefois la dénomination de Levant de Mons).

Au cœur du bassin se trouve le Borinage, un paysage presque exclusivement occupé par l’exploitation houillère, qui se compose du Couchant de Mons, les communes du nord de la Haine excluses (Hautrage, Tertre, Villerot, Pommerœul, Bernissart, Nimy et Ghlin) ainsi que des localités situées au sud de Mons (Ciply et Asquillies). 89 couches de houilles fortement pliées et morcelées, d’une épaisseur totale de 59 m et d’une épaisseur moyenne d'environ 70 cm, présentent les variétés de charbon les plus diverses, des flambants secs aux anthracites. La forte concentration de grisou constituait une entrave et un danger pour l’exploitation houillère.

Les déscriptions les plus détaillées de l'histoire du bassin minier du Couchant de Mons ont été élaborées par Philippe Delforge (1994) et Philippe Pellin. 

Carte : L'exploitation du charbon

Steinkohlenbergbau

Malte Helfer, Université du Luxembourg

L’exploitation à Wasmes depuis ses origines, il y a un millénaire

On prétend que le charbon était creusé dès le tournant du millénaire par des « fourfeyeux » (fouilleurs de terre) dans les veines affleurant le sol, et ce notamment à Wasmes. Lorsque la veine était trop profonde ou était épuisée, ils exploitaient un autre gisement. Le premier document concret attestant des activés minières est un acte datant de 1229 sur les revenus du Chapitre de Sainte-Waudru dans le Bois de Hal. En 1248, les premiers règlements juridiques firent leur apparition, sous le joug de la noblesse et du clergé.

L’anarchie qui régnait à cette époque fit alors place à une organisation contrôlée qui, entre autres, n'autorisait l'exploitation que de la Pentecôte à septembre, obligeait les mineurs à entretenir leurs puits, interdisait l'exploitation nocturne et définissait un nombre limité de puits.

L’exploitation du charbon s’organisa dans tout le Borinage. De Boussu à Cuesmes, les petites exploitations se multiplièrent et les puits se firent de plus en plus profonds : leur profondeur passa d’environ 25 mètres au 15e siècle à 40 mètres dès le 16e siècle. L’extraction annuelle des petites exploitations s’élevait alors respectivement à 2 puis 4,5 tonnes. Au 17e siècle, les puits atteignaient une profondeur de 120 mètres. En 1691, on dénombrait 120 puits en activité dans le Borinage ; le charbon se vendait jusqu'à Gand, Bruges et Anvers ainsi qu'en France jusqu'à Saint-Omer (juste avant Calais).

Grand Hornu / Couchant de Mons. En 2012 le sité a été inscrit dans la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en qualité d'un de quatre sites miniers majeurs de Wallonie
Photo : M. Helfer (2003)

Dès le 18e siècle, des banquiers et commerçants de Mons ainsi qu'un nombre croissant de charbonniers issus des Flandres ou du Nord de la France vinrent se joindre aux sociétés houillères, lesquelles étaient jusqu’alors principalement composées de mineurs.

Même le Français Henri Degorge, qui fit construire dès 1810 l’imposant complexe du Grand-Hornu, s’était initialement installé dans la région en qualité de fabricant de textiles et charbonnier. Beaucoup de sociétés ne subsistèrent que peu de temps.

 

L'introduction de la machine à vapeur en 1740
Au début du 18e siècle, les veines proches de la surface s’épuisaient tandis que les venues d’eau et le grisou entravaient l’accès vers les veines plus profondes. Le problème de l’eau fut résolu par l’arrivée de la machine à vapeur de Newcomen, qui fut mise en service pour la première fois en 1740 à Pâturages. D’autres exploitations adoptèrent très vite cette machine : celles du Bois de Boussu en 1745, du Buisson à Hornu en 1747 et de Crachet en 1750 ; on estime à 39 le nombre de machines installées dans le Borinage jusqu’en 1790, un chiffre atteint par aucun autre Bassin.

La première machine à vapeur de Watt fut installée en 1785 au Charbonnage des Produits. Plus performant mais également plus coûteux, ce type de machine ne s'est finalement imposé qu'après plusieurs décennies ; la première machine fut même remplacée en 1819 par une machine de Newcomen. D'autres machines conçues dans la région furent également mises en service, parmi lesquelles les machines de Letoret. Malgré la présence du grisou, l’exploitation en grande profondeur commença. Vers 1750, on dénombrait 45 mines et 83 puits en activité. C'est à partir de cette époque que l’extraction du charbon devint une pratique systématique et organisée.

Les changements de régimes (Hollandais, Français, Espagnols et Autrichiens) conduisirent à de grands bouleversements ainsi qu’à la fermeture des petites concessions. Face aux puits de plus en plus profonds et à l’augmentation conséquente des coûts, on assista aux premières fusions de sociétés : S.A. des Charbonnages du Levant de Flénu, Charbonnages Unis de l'Ouest de Mons, Compagnies des Charbonnages Belges etc.

Début de l’essor du charbon sur le continent

L’essor de l’exploitation houillère sur le continent commença dans le Borinage. Au cours du 18e siècle, la région faisait face à la concurrence du Bassin d’Anzin (dans le Nord external link de la France) pour l'approvisionnement du marché français et des charbons anglais dans les Flandres, tandis que le Centre et le Pays Noir ne pouvaient pas encore se développer faute de moyens de transport. En 1789, 350 000 tonnes de charbon étaient déjà extraites dans le bassin, considéré à l’époque comme le plus important du continent.

Suite à l’intégration de la Belgique dans la République Française en 1795, la France devint le plus gros acheteur de charbon. Une partie du charbon borain était acheminée vers la France et la Flandre le long de l’Escaut (Condé), d’abord par route puis par le canal construit entre 1807 et 1818 sur ordre de Napoléon.

Ste-Catherine, Dour / Couchant de Mons
Source : Ancienne carte postale

Sous l’Ancien Régime, le droit sur les ressources minières était réservé aux seigneurs de la noblesse ou de l’église qui délivraient des permis d’extraction et bénéficiaient en contrepartie d’une part du charbon extrait ; suite à la promulgation de la Loi Mirabeau (à partir de 1791, au cours de l'extension de la Révolution vers d’autres régions), Napoléon attribua à l’Etat la régale des mines et le droit d'accorder des concessions en 1810.

Pour financer les coûteuses machines d’exhaure, les charbonniers s’associèrent à des entrepreneurs d’exhaure qui, en échange de leurs services, exigeaient un tantième variant du quatorzième au onzième du produit de l'extraction. Ce fut le cas de la Société des Pompes à Flénu. L’extraction de charbon était encore largement pratiquée au moyen du treuil mu par des chevaux ; trois machines d’extraction à vapeur furent d’abord installées entre 1803 et 1813 puis finirent par s’imposer dans les années 1820.

Vers 1820, le Borinage approvisionnait non seulement le marché belge mais couvrait également 75 % des besoins de la France en charbon. L’exploitation houillère ne cessait de prendre de l’ampleur et, parallèlement au nombre de mineurs, la population du Borinage augmentait considérablement. L’exploitation, toujours plus intensive, demandant d’énormes investissements, on assista de nouveaux à de nouveaux regroupements de sociétés.

Après l’indépendance, un certain nombre de grandes sociétés tombèrent sous le contrôle d’investisseurs français ; la Société Générale pour le Commerce et l’Industrie, qui s’était engagée avec des sociétés anonymes dans les activités d’exploitation du Borinage après la crise causée par la Révolution à partir de 1835, posséda bientôt 40 % de la production de toute le bassin.

Sauwartan N°1 / Couchant de Mons
Source : Ancienne carte postale

Ce fut sous sa tutelle que fut créée, en 1839, l’Association Houillère du Couchant de Mons. Créée en 1846, la Compagnie des Charbonnages Belges, qui reprit le Sud et le Centre du Bassin à Frameries, appartenait presque exclusivement au banquier parisien James de Rothschild.

 

Le premier bassin houiller d'Europe

En 1829 et en 1833, le Borinage fut le théâtre des premiers grands mouvements sociaux. Le volume d’extraction passa de 1,5 millions de tonnes en 1830 à 3 millions de tonnes en 1855. Les puits se firent de plus en plus profonds : alors que leur profondeur moyenne s'élevait encore à 210 mètres en 1838, ils atteignaient 437 mètres en 1866 et 703 mètres en 1910. Certains puits bénéficiaient même une profondeur de 1 200 mètres. Dans les années 1850, on dénombrait 109 puits en activité - chiffre qui ne sera plus jamais atteint - et 154 machines d’extraction à vapeur en service.

Par la suite, le nombre de puits régressa tandis que les machines d'extraction devenaient de plus en plus performantes. Le Borinage atteignit son apogée économique dans les années 1860-1870. La mécanisation et la modernisation des installations favorisèrent l’accroissement de la productivité – même si elle restait bien plus faible que celle des autres bassins – et permirent au Borinage de s’imposer comme le plus grand bassin houiller d’Europe.

En 1871, le volume d’extraction dépassait les 4 millions de tonnes ; malgré une diminution des exportations vers la France, le bassin parvint à maintenir ce niveau jusque peu avant la Première Guerre Mondiale. Dans le même temps cependant, les bassins houillers voisins (Centre, Charleroi et Liège), qui avaient entre-temps réglé leurs problèmes de transport par l’aménagement de voies navigables et ferroviaires, se diversifiaient peu à peu en se consacrant notamment à la production sidérurgique

Le bassin du Couchant de Mons qui, mis à part les mines du Borinage, comprenait également les charbonnages de Bernissart, Harchies et Hensies au nord-ouest et était resté presque exclusivement spécialisé dans les activités charbonnières, fut alors bien vite dépassé par les autres bassins. Vers la fin du 19e siècle, plusieurs sociétés se mirent à moderniser leurs installations et à bâtir des centrales qui leur permettaient de récupérer une partie des charbons invendables. La Société Générale contrôlait alors 68 % de l’extraction.

On assista vers 1900 à une stagnation de l’extraction accompagnée d’une baisse de la productivité. La concurrence entre les industries faisant défaut dans le Borinage, les salaires y étaient les moins élevés de toute la Belgique au début du 20e siècle. C'est à la veille de la Première Guerre Mondiale que les premiers marteaux piqueurs pneumatiques et les premières haveuses firent leur apparition. Alors que les conditions géologiques rendaient difficile l’accès des haveuses dans le Couchant de Mons, les marteaux piqueurs remplacèrent jusqu’en 1939 le pic traditionnel.

Grand Bouillon d'en Haut / Borinage
Source: Ancienne carte postale

Après la Première Guerre Mondiale, la production augmenta de 23 % grâce à l’ouverture de nouveaux puits, notamment Hensies-Pommeroeul, Espérance à Quaregnon-Baudour et Héribus à Cuesmes ; dans les années 1920, l’emploi minier atteignit son point culminant : les 64 mines réunissaient un effectif de plus de 37 000 mineurs (soit 63 % de l’ensemble des ouvriers du Borinage !). Pour pallier au manque de personnel minier borain rebuté par les faibles salaires, le bassin fut contraint de recourir à de la main d'œuvre étrangère, mais dut faire face à une pénurie d’ouvriers qualifiés.

 

Le lent déclin

Les charbons allemands, polonais et anglais (importés à titre de réparations) s'imposèrent petit à petit sur les marchés d’exportation mais également sur le marché intérieur. Pour y faire face, les sociétés décidèrent en 1924 de baisser les salaires de 5 à 10 %. Les mineurs en grève paralysèrent l’ensemble des activités du Bassin pendant près de quatre mois jusqu'à ce qu'un compromis fut trouvé. Face à la surproduction, ils n’étaient néanmoins pas en position de force pour négocier. C'est ainsi que le Bassin du Borinage entama son déclin. Par ailleurs, avec l’ouverture du nouveau Bassin flamand de la Campine, le Borinage ne détenait plus le monopole de la production du charbon bitumineux et du charbon gazeux.

Fief de Lambrechies / Couchant de Mons
Source : Ancienne carte postale

Le faible rendement des mineurs dans le Borinage, qui était inférieur à la moyenne nationale, était imputable aux conditions géologiques particulièrement défavorables (veines étroites et fortement accidentées) et aux installations pour la plupart désuètes. Un certain nombre de fosses, parmi lesquelles Grand Bouillon à Pâturages, Wasmes et la Warocquière à Cuesmes cessèrent leurs activités dans les années 1920.

Alors que la production maximale fut atteinte en 1927 (5 890 610 tonnes), la crise économique mondiale de 1930 toucha de plein fouet le Borinage - qui produisait alors 40 % du charbon wallon – entraînant des pertes encore plus importantes que dans les Bassins voisins et obligeant les sociétés à engager à six reprises des mesures de réduction des salaires en l’espace de deux ans. Entre 1930 et 1932, les fermetures des puits s’accentuèrent au cours du processus de concentration sans épargner les grandes sociétés : le puits n°10 Vedette (Boussu-Boi), le n°2 Frédéric (Dour), le puits n°18 Ste-Henriette (Flénu), les puits n°4 et n°5 de Rieu-du-Coeur (Quaregnon), le puits n°8 de l'Escouffiaux et le puits n°19 von Grand-Buisson (Wasmes) furent abandonnés. Le secteur minier du Borinage perdit peu à peu de sa valeur.

En 1932, une nouvelle réduction de la production amenée à 750 000 tonnes dans le Borinage, entraîna licenciements et baisses de salaires et engendra une grève sauvage de 10 000 mineurs. Un mois plus tard, 300 000 ouvriers du Borinage appelaient à une grève générale qui se prolongea pendant deux mois et gagna les autres bassins houillers. D’autres grèves suivirent en 1933, les salaires continuèrent de baisser et les fosses fermèrent les unes après les autres. Le nombre de mineurs employés au Borinage passa de 35 521 en 1929 à 22 146 en 1934.

Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, le métier de mineur n’étant plus aussi convoité par les Borains, les sociétés commencèrent à faire appel à de la main d’œuvre étrangère, notamment des Italiens puis, plus tard, des Espagnols et des Grecs. L’activité minière du Borinage dépendait alors presque exclusivement de grands groupes (Société Générale, Banque de Bruxelles pour la Finance et l’Industrie) qui concentraient leurs investissements dans des industries sidérurgiques et pétrolières aux dépens des fosses qu’ils refusaient de moderniser. Ils étaient opposés à toute augmentation du prix du charbon qui leur était indispensable pour alimenter les aciéries, les cimenteries et les centrales électriques.

En 1951, la Belgique signa le Traité de la CECA ; le charbon wallon, relativement cher, fut alors soumis dès 1952 à la concurrence des pays voisins, ce qui entraîna une baisse du prix du charbon. Malgré les subventions de l’Etat, on assista à la fermeture successive des mines, notamment dans le Borinage qui vit sa position se fragiliser fortement dans le classement des bassins belges : le puits n°4 Grande Veine à Dour cessa son activité en 1952. En 1957, la CECA exigea que la production wallonne soit réduite de moitié en l’espace de cinq ans et que près de la moitié des fosses belges cessent leur exploitation dans un délai de deux ans. La grève générale engendrée dans le Bassin wallon en 1959 resta vaine. Cette année-là, alors que la part du Borinage dans l’ensemble de la production belge ne s’élevait plus qu’à 11,3 %, cinq des sept sociétés subsistantes se regroupèrent au sein de la Société Anonyme des Charbonnages du Borinage.

De nombreux puits fermèrent les uns après les autres : le puits n°7 Ste-Louise (Hornu) et le puits n°17 St-Guillaume (Cuesmes) en 1957, le puits n°3 Grand-Trait (Frameries) en 1958, les puits n°11 et n°12 Crachet-Picquery (Frameries) en 1960, qui avaient fait l’objet d'une modernisation complète de leurs équipements après la Seconde Guerre Mondiale, ainsi que le puits n°10 de Grisoeul (Pâturages) et le puits n°2 von Rieu-du-Coeur (Quaregnon), le puits n°1 Ste-Catherine (Dour) et le puits n°9 Saint-Antoine/Vedette (Boussu-Bois) en 1961, qui avaient été développés de manière à atteindre une production journalière de 3 000 tonnes, le puits  n°2 de l'Espérance (Quaregnon) en 1966 et enfin l'Héribus (Cuesmes) en 1968.

En 1971, la fosse n°3 de l'Espérance à Tertre, qui avait également bénéficié d'une modernisation de ses installations, fut-elle aussi contrainte de fermer ; elle avait été dotée en 1953 de machines automatiques d'extraction par skip et comptait depuis 1956 parmi les rares mines wallonnes à utiliser les rabots à charbon et les soutènements marchants hydrauliques. C’est en 1976 que disparut la dernière mine du Couchant de Mons avec la fermeture du puits Sartys de la Société Anonyme des Charbonnages d’Hensies-Pommeroeul à Hensies.

Sartys / Couchant de Mons
Source : Ancienne carte postale

Sources


Arnould, G. (1877): Bassin houiller du Couchant de Mons, Mémoire historique et déscriptif, Mons.

Bianchi, A. (2002) : Le bassin du Couchant de Mons. Crises et restructurations de 1920 à 1959. In: Herrmann, H.-W.  u. P. Wynants (Hg.): Acht Jahrhunderte Steinkohlenbergbau - Huit siècles de charbonnage. Colloques Meuse-Moselle 2, Facultés Universitaires Notre-Dame de la Paix, Namur. Namur,  S. 201-228.

Bruwier, M. (2002): Le bassin du Couchant de Mons aux XVIIIe et XIXe siècles. In: Herrmann, H.-W.  u. P. Wynants (Hg.): Acht Jahrhunderte Steinkohlenbergbau - Huit siècles de charbonnage. Colloques Meuse-Moselle 2, Facultés Universitaires Notre-Dame de la Paix, Namur. Namur,  S. 175-200.

Dejollier, R. (1988): Charbonnages en Wallonie. 1345-1984. Namur.

Delforge, P. (1994): Le bassin minier du Couchant de Mons ou le Borinage. In: Roger Berwart/Philippe Delforge (Hg.): L’héritage des gueules noires. De l’histoire au patrimoine industriel - Archives de Wallonie, Charleroi, S. 59-84.

Delwiche, M. et Groff, F. (1985): Les gueules noires. Bruxelles.

Leboutte, R., J. Puissant & D. Scuto (1998): Un siècle d'histoire industrielle - Belgique, Luxembourg, Pays-Bas. Industrialisation et sociétés 1873-1973. Paris.

Lebrun, P. (1981) : La révolution industrielle, in: L’industrie en Belgique. Deux siècles d’évolution 1780-1980, Bruxelles.

Pellin, P. (o.J.): Charbonnages du Hainaut. 

Liens externes 


Parc d'aventures scientifiques Crachet Picquery external link

Patrimoine industriel Wallonie-Bruxelles asbl external link 

Site du Grand Hornu external link

Sites miniers majeurs de Wallonie external link

 - Top -