Eifel-Ardennes
Tourisme en Eifel et dans les Ardennes
Florian Wöltering
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Il peut être à plus d’un titre problématique de présenter les Ardennes et l’Eifel comme une destination touristique commune. La taille de cette région (environ 12 000 km²) et les frontières, qui divisent le complexe montagneux en trois collectivités territoriales de la Grande Région – la partie sud-est de la Wallonie, le nord du Luxembourg et le nord-ouest de la Rhénanie-Palatinat, sont en soi déjà une raison suffisante pour opter pour une présentation séparée de chacune des régions. Mais il y a aussi justement des raisons valables pour traiter les deux régions conjointement et pour être prêt à accepter cette problématique. Par une présentation commune, la fonction intégrative que ces régions exercent pour les pays frontaliers et la Grande Région est mise en avant. Mais l’argument décisif pour une prise en considération commune réside dans la parenté géologique de ces deux régions et dans les similitudes des configurations de paysages qui en résultent. |
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A l’époque carbonifère, faisant partie du massif schisteux rhénan, les Ardennes et l’Eifel étaient exposés au plissement varisque et ont dû subir par la suite une érosion longue et intensive. Ces surfaces réduites se sont soulevées en blocs à l’ère quaternaire. C’est pourquoi aujourd’hui de larges parties de ces territoires se distinguent par des hauts-plateaux faiblement vallonnés, hauts de 400-600 m en majeure partie, qui s’étagent des Hautes Fagnes au Nord, du plateau des Tailles et de la Schneifel à des hauteurs de 650-700 m, vers le sud-est par la Haute- et la Pré-Eifel jusqu’aux vallées du Rhin et de la Moselle et vers l’Ouest jusqu’à la Meuse avec une élévation de 300 m. |
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Château de Vianden/Luxemburg http://gr-atlas.uni.lu/index.php/fr/articles/to116/tu195/eifel-ardennen-mainmenu-240#sigProIdefa288719f Photo : Gabi Frijio 2006 © Rheinland-Pfalz Tourismus |
En contraste marqué avec les hautes-plaines, découvertes pour certaines, on trouve les vallées fluviales boisées, creusées de manière abrupte, caractéristiques de larges parties des Ardennes et de l’Eifel et qui constituent un des charmes particuliers de leurs paysages. Alors qu’au nord et au nord-ouest, les hauts-plateaux parcourus de vallées et marqués par des prairies, des forêts d’épicéas et des tourbières de montagne (fagnes) dans la région des Hautes Fagnes (précipitations annuelles > 1 300 mm) et des crêtes des collines de la Schneifel (précipitations annuelles > 1 100 mm) interceptent les masses d’air humides venant de l’Atlantique, l’Eifel surtout, ainsi que les vallées mosellane et rhénane se retrouvent à l’abri des pluies grâce aux deux formations montagneuses. Les précipitations annuelles s’y situent autour de 600-900 mm. Une telle structure est également visible en ce qui concerne les températures moyennes. Alors que dans les Hautes Fagnes, en Schneifel et sur le Plateau des Tailles, les températures en janvier et en février sont inférieures à 0° C et rendent possible en théorie les sports d’hiver, elles sont de 1-4° C plus chaudes vers le sud. |
Les vestiges de l’ancienne activité volcanique constituent une particularité importante du paysage de l’Eifel. Grâce à cela, le relief de la région Ardennes-Eifel fait montre d’une riche diversification. On y trouve non seulement des vestiges géologiques, mais aussi des traces de colonisations humaines anciennes dans des paysages souvent restés à l’état sauvage. Des tumulus datant de l’époque celte ainsi que des vestiges de la colonisation romaine sont découverts dans différentes parties de la région. |
Les châteaux-forts du Moyen-Âge, les châteaux ou leurs ruines qui sont largement présents dans de vastes parties de l’Eifel et des Ardennes sont encore plus visibles que les vestiges précédemment cités. A proximité de ces châteaux se situent souvent des villages et des petites villes, comme Bouillon p.ex., qui se sont développés à leurs pieds. Ensemble avec un grand nombre de communes rurales et de hameaux, ils forment des paysages variés et attrayants. Malgré le grand nombre de vestiges intéressants, il s’avérait difficile pour la région de l’Eifel et des Ardennes d’attirer des touristes. Jadis cette région était considérée comme arriérée et pauvre, ce qui transparaît clairement dans les appellations « la Sibérie prussienne » pour l’Eifel et « pays des loups » pour les Ardennes. Avant même que des touristes ne s’aventurent dans cette région inhospitalière, certains villages, comme la station thermale de Spa au 18e siècle, connaissaient déjà un grand succès comme stations de bains pour la noblesse et la grande bourgeoisie et étaient connus au niveau européen. Suivant cette tendance européenne, les premières stations thermales en Eifel ont été fondées dans la deuxième moitié du 19e siècle, notamment Bad Neuenahr et Bad Bertrich. |
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Randonnée en kayak près de Durbuyhttp://gr-atlas.uni.lu/index.php/fr/articles/to116/tu195/eifel-ardennen-mainmenu-240#sigProId0ddc37c85e Photo : J.-L. Flémal © Office de Promotion du Tourisme de Wallonie et de Bruxelles |
Les villages cités ci-dessus peuvent être considérés comme les premières brèches ayant ouvert la voie au tourisme dans la région Eifel-Ardennes. Dès la deuxième moitié du 18e siècle à Spa, on intégrait la visite des curiosités environnantes dans le programme des curistes. Peu après l’ouverture des thermes à Bad Neuenahr en 1858, on discutait déjà de la possibilité de construire une ligne ferroviaire, afin de rendre accessibles à un plus grand public les beautés de cette région. En fin de compte, on ne peut parler du tourisme comme phénomène touchant toute la région qu’à partir de la fin du 19e siècle. La motivation principale des touristes était d’y passer l’été au frais ou de faire des randonnées dans les paysages de l’Eifel et des Ardennes. |
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Les Ardennes sous la neigehttp://gr-atlas.uni.lu/index.php/fr/articles/to116/tu195/eifel-ardennen-mainmenu-240#sigProId29fdbc7f52 Photo : J. Jeanmart © Office de Promotion du Tourisme de Wallonie et de Bruxelles |
Durant ces quarante dernières années, l’importance du potentiel naturel de la région Eifel-Ardennes est prise en considération par la création de parcs naturels officiels, sept jusqu’à aujourd’hui. Ils se concentrent dans la zone frontalière, certains faisant partie intégrante de parcs naturels transfrontaliers (parc naturel germano-belge , parc naturel germano-luxembourgeois ). La superficie de tous les parcs naturels officiels réunis est de 3 618 km². Ceci correspond à presque un tiers de la superficie globale de la région touristique des Eifel-Ardennes.La part importante du territoire qu’occupent les parcs naturels montre le rôle central que joue le tourisme vert dans cette région. Sa promotion est le but affiché de tous les parcs naturels cités ci-dessus. Toutefois, derrière la notion de « parc naturel » se cachent différents objectifs et normes juridiques au niveau national : |
En Allemagne, on attache davantage d’importance à la protection de la nature, tandis qu’au Luxembourg et en Wallonie la priorité absolue est accordée au développement régional, qui doit se faire dans une optique de durabilité. Engagée dans ce concept fortement orienté vers la nature, la région offre des possibilités très diversifiées pour les vacanciers actifs et recherchant à vivre des expériences liées à la nature ainsi que pour les touristes souhaitant se détendre. Ils peuvent voyager à travers la région à pied, à vélo ou en bateau. Un réseau dense de sentiers de randonnée, composé de petits sentiers, de routes régionales ou transfrontalières et de grande randonnée est à disposition des randonneurs, tel que par exemple la grande randonnée de l’Eifel (Eifelsteig). |
Les cyclistes peuvent opter pour les pistes le long des vallées ou les pistes pour VTT à travers le paysage montagneux. Tout comme pour les randonneurs à pied, les cyclistes ont le choix entre un large éventail d’offres, de la « Vulkan-Rad-Route-Eifel » (route des Volcans pour vélos dans l’Eifel) à la route de la Sûre jusqu’au « Eifel-Ardennen-Radweg » (piste cyclable Eifel-Ardennes) . 2012 devra voir l’achèvement de la route RAVeL (réseau autonome de voies lentes), une vélo-route transfrontalière particulièrement prestigieuse. Elle suit le tracé de l’ancienne ligne ferroviaire des Hautes Fagnes et traverse les paysages montagneux en épargnant de trop fortes montées. Au bord des rivières attrayantes comme la Semois, l’Our et l’Ourthe, près des maars, des lacs et des barrages, les loisirs de proximité et le tourisme lié à l’eau ont une certaine importance, à côté de la randonnée pédestre ou cycliste. Ici, on trouve une forte concentration en terrains de camping et les activités sportives, telles que les randonnées en canoë, la pêche et la baignade, prédominent. |
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Randonneurs cyclistes près de Marche-en-Famennehttp://gr-atlas.uni.lu/index.php/fr/articles/to116/tu195/eifel-ardennen-mainmenu-240#sigProId27961660c1 Photo : J.-P. Remy © Office de Promotion du Tourisme de Wallonie et de Bruxelles |
Les vacances à la ferme sont aussi très répandues dans cette région. En Eifel et dans les cantons de l’est de la Belgique, on propose la formule « NatUrlaub bei Freunden - Urlaub auf dem Bauernhof » (vacances-nature chez des amis – vacances à la ferme). Ainsi, les agriculteurs peuvent profiter d’une deuxième activité économique et les touristes trouvent des possibilités de détente en restant proche de la nature. Certaines fermes font aussi fonction de stations pour le réseau de randonnées équestres « l’Eifel à cheval » , et des intersections entre les deux concepts ne sont pas rares. Ces deux offres touristiques, le « NatUrlaub » et le réseau de randonnées équestres , profitent de l’intérêt des visiteurs pour la vie à la campagne et les animaux. |
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Paysage en Eifelhttp://gr-atlas.uni.lu/index.php/fr/articles/to116/tu195/eifel-ardennen-mainmenu-240#sigProIddbcd08b602 Photo : Piel Media 2006 © Rheinland-Pfalz Tourismus |
Toutes ces activités sont nettement soumises aux fluctuations saisonnières. Mais la dépendance aux saisons est atténuée quelque peu par le fait qu’il soit possible de pratiquer les sports d’hivers dans la région des Eifel-Ardennes. Les domaines skiables se répartissent entre les Hautes Fagnes et les alentours, le Plateau des Tailles, , la Schneifel et la Hohe Acht . Dans les régions de moyennes montagnes européennes, la couverture neigeuse incertaine reste un problème récurrent. Il n’est pas possible de garantir une offre pour les amateurs de sports d’hiver, de sorte que le visiteur organise son voyage de manière spontanée, en fonction de la situation météorologique. C’est pourquoi les domaines skiables de l’Eifel et des Ardennes attirent surtout des touristes pour une journée ou qui séjournent sur une courte période et qui habitent près de ces régions. |
À côté du tourisme actif et du tourisme vert, il existe une multitude d’offres dans le domaine historico-culturel ou géologique. Cependant, les dimensions étendues de la région ont pour conséquence que de longues distances doivent être parcourues entre les diverses attractions ou les centres de visiteurs. Pour faciliter l’orientation des voyageurs, des routes exclusivement touristiques ont été balisées, telles que la « route des Romains » et la « route allemande des volcans» . Cette dernière passe par 39 sites de vestiges géologiques et par des expositions sur le passé volcanique de l’Eifel et elle est réalisée en étroite collaboration avec le « Vulkaneifel European Geopark » . Ce parc constitue quant à lui une partie importante du réseau du géo-tourisme dans la région Eifel-Ardennes. Etant donné la taille de la région, les touristes peuvent choisir parmi de nombreuses possibilités d’hébergement. 278 campings et 1 112 hôtels (avec environ 52 000 lits) concourent pour obtenir la faveur des touristes. |
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Botassart: "Le Tombeau du Géant"http://gr-atlas.uni.lu/index.php/fr/articles/to116/tu195/eifel-ardennen-mainmenu-240#sigProId7ee967f3e2 Foto: J.-P. Remy © Office de Promotion du Tourisme de Wallonie et de Bruxelles |
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Lac de barrage de la Haute-Sûrehttp://gr-atlas.uni.lu/index.php/fr/articles/to116/tu195/eifel-ardennen-mainmenu-240#sigProId675dca61fb Photo : © Office National du Tourisme Luxembourg |
S’y ajoutent 35 parcs et centres de vacances typiques de cette région ainsi que de nombreuses maisons de vacances et auberges de jeunesse. En 2008, la région a accueilli environ 2,8 millions de visiteurs et on a comptabilisé 9 millions de nuitées. Si l’on divise les arrivées par provenance des touristes, 42% étaient allemands, 33,5% belges et seulement 1% luxembourgeois. Les 23,5% restants, soit environ un quart, ne venaient donc pas des trois pays voisins. Avec 500 000 arrivées (18%), les Néerlandais étaient les plus représentés, suivis de loin par les Français avec 50 000 arrivées (2%). |
Un coup d’œil sur la répartition géographique des offres d’hébergement fait apparaître des différences flagrantes, en corrélation évidente avec les frontières nationales. Ainsi, le tourisme en camping revêt une plus grande importance dans les Ardennes belges et luxembourgeoises qu’en Eifel. Alors qu’on trouve 215 campings dans les parties wallonne et luxembourgeoise des Ardennes (dont déjà 50 en Ösling), l’Eifel en compte tout juste 61. Une corrélation encore plus prononcée existe entre appartenance à un pays et nombre de centres de vacances : 29 des 35 centres sont situés dans la partie belge des Ardennes. Dans la seule région de Durbuy, dix parcs de vacances offrant 4 707 possibilités d’hébergements tentent d’attirer les touristes. |
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Canalisation des flux de visiteurs par des passerelles en Hautes-Fagneshttp://gr-atlas.uni.lu/index.php/fr/articles/to116/tu195/eifel-ardennen-mainmenu-240#sigProId9c12aa3c3f Photo : M. A. Pfeifer © Naturpark Nordeifel |
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La région touristique Eifel-Ardennes en 2008http://gr-atlas.uni.lu/index.php/fr/articles/to116/tu195/eifel-ardennen-mainmenu-240#sigProIda8bd0b9337 Sources : Offices de statistique des régions 1) tous les établissements d’hébergements 2) Pour l’année 2008, on ne dispose que du nombre de chambres. Il a été multiplié par 2,032 par rapport à l’année précédente 3) Les hébergements avec moins de 8 lits ne sont recensés qu’en Rhénanie-Palatinat |
Cependant, si l’on observe la structure de l’hôtellerie, l’image en ce qui concerne la répartition est renversée. Dans la partie allemande, l’hôtellerie, d’autres établissements d’hébergements et les cliniques thérapeutiques comptant 663 établissements totalisent 37 237 lits. A cela, il faut rajouter les 5 621 lits des hébergements privés. Dans les parties wallonne et luxembourgeoise, on ne recense que 28% des hôtels de la région touristique (449 hôtels), qui proposent à peu près le même nombre de lits (15 000 lits au total). La partie luxembourgeoise compte 79 hôtels avec environ 2 830 lits (on ne dispose que du nombre des lits de l’année précédente, soit 2 863 lits resp. 1 409 chambres). L’observation des préférences des différentes nationalités pour certaines régions de vacances dans la région Eifel-Ardennes est révélatrice. Ainsi une grande majorité des touristes de toutes les nationalités présentes dans la Grande Région ont choisi des destinations à l’intérieur de leur propre pays. Le graphique permet de visualiser ce phénomène en détail. |
Dans l’espace de détente constitué par la région Eifel-Ardennes, étant accessible facilement à partir des agglomérations urbaines de Rhin-Ruhr et de Meuse-Sambre, le tourisme avec hébergement est certes important, mais le tourisme d’un jour l’est tout autant. La base de données y relative n’est pas complète pour une raison évidente, à savoir que ces excursions d’une journée ne sont répertoriées par aucune statistique officielle et donc aucun chiffre n’est disponible. Tout de même, on peut préciser que l’Eifel a enregistré en 2006 environ 33 millions d’excursions d’une journée effectuées par des touristes allemands. Les touristes d’un jour étrangers n’ont pas été enregistrés. Pour l’Ösling et les Ardennes, on ne dispose pas d’enquêtes comparables. |
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Esch-sur-Sûrehttp://gr-atlas.uni.lu/index.php/fr/articles/to116/tu195/eifel-ardennen-mainmenu-240#sigProId59690b7098 Photo : © Office National du Tourisme Luxembourg |
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Office de Promotion du Tourisme de Wallonie et de Bruxelles