Le Duc d’Oldenburg, qui se vit conférer le titre de Grand-Duc lors du Congrès de Vienne, acquit officiellement la majeure partie des cantons de Herrstein et de Birkenfeld aux termes du Traité du 9 avril 1817. Les cantons de Hermeskeil, Wadern, St. Wendel, Baumholder et Rhaunen lui furent par ailleurs concédés. Cette entité cohérente affichait une superficie totale de 502,83 km².

Le 16 avril 1817, le Duc donna à ses possessions territoriales le nom de "Principauté de Birkenfeld". Mentionnée dans l’article 49 de l’Acte final de Vienne, la Principauté de Birkenfeld était, au même titre que la Principauté voisine de Lichtenberg, le fruit direct des décisions du Congrès de Vienne.

Le Duc d’Oldenburg n’était pas particulièrement ravi de posséder ce territoire  insignifiant trop éloigné de son territoire souverain. Il n’accepta cette région qu’à contrecœur, dans l’intention de l’échanger le plus rapidement possible contre un territoire situé plus près d’Oldenburg.

Cette nouvelle Principauté était, conformément à la ligne de conduite du Duc, dirigée sur un modèle d’administration absolutiste. Elle était divisée en trois zones d’administration : Birkenfeld, Oberstein et Nohfelden.

Jusqu’à la réforme de l’administration entrée en vigueur en 1879, Birkenfeld était divisée en mairies : Birkenfeld, Nohfelden, Fischbach, Herrstein, Oberstein, Leisel, Niederbrombach, Achtelsbach et Neunkirchen.

La Principauté de Birkenfeld était, au même titre que Lichtenberg et l’ensemble de la région rhénane, sous l’influence des idées révolutionnaires de la France.

Sources

Eckhardt, A. 1983: Birkenfelds Weg vom oldenburgischen Landesteil zum preussischen Landkreis, Heinz Holzberg Verlag, Oldenburg

Hartmann, S. 1978: Grundriß zur deutschen Verwaltungsgeschichte 1815-1945, Reihe B, Herausgegeben von Thomas Klein, Johann-Gottfried-Herder-Institut Marburg/Lahn, Bd. 17: Hansestädte und Oldenburg, S. 136-249

Rothenberger, K.-H. 1974: Zur Territorialgeschichte des Regierungsbezirks Trier 1814-1970, In: Landeskundliche Vierteljahrsblätter, Trier, H. 2, S. 62-71.