Alsace-Lorraine
GA039 1871 : Alsace-Lorraine
1871 : Traité préliminaire de paix de Versailles
L’Alsace-Lorraine tombe aux mains des Prussiens
La guerre franco-allemande Face à la victoire, la Prusse fit connaître ses projets d’annexion. Trois Arrondissements du Département de la Moselle devaient être détachés de la France : les Arrondissements de Metz, Thionville et Sarreguemines. S’ajoutaient les Arrondissements Château-Salins et Sarrebourg situés dans le Département de la Meurthe. L’Empire allemand fut proclamé le 18 janvier 1871 dans la galerie des Glaces du Château de Versailles. Le Roi Guillaume Ier de Prusse devint l’Empereur du Deuxième Reich. Paris finit par capituler le 28 janvier, mettant ainsi un terme à la guerre. Le sort de la ville de Metz fut réglé dans le cadre des préliminaires de paix du 11 février 1871. Bismarck exigeait l’annexion de l’Alsace, de "la Lorraine allemande", de la ville de Metz ainsi que de la place forte de Belfort. Il demanda également l’entrée des troupes allemandes victorieuses à Paris. Le deuxième Traité préliminaires de paix de Versailles, signé le 26 février 1871, assouplit quelque peu les conditions de paix. |
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Alsace-Lorrainehttp://gr-atlas.uni.lu/index.php/fr/articles/te63/gr211/iv250/el294?task=view&id=1465#sigProId92acf8a53c Source : https://alsacegenweb.online.fr |
Traité préliminaire de paix de Versailles Elle passe ensuite par le Canton de Briey, en longeant les frontières occidentales des communes de Montois-la-Montagne et de Roncourt ainsi que les frontières orientales des communes de Sainte-Marie-aux-Chênes, St. Aie et Habonville. Elle atteint ensuite la limite du Canton de Gorze. La ligne de démarcation traverse ce Canton le long des frontières communales de Vionville, Buxières et Onville. Elle suit la frontière sud-ouest de l’Arrondissements de Metz et la frontière occidentale de l'Arrondissement de Château-Salins jusqu’à atteindre la commune de Pettoncourt. Elle suit ensuite la crête des montagnes entre la Seille et le Moncel jusqu’à atteindre la limite de l’Arrondissement de Sarrebourg, au Sud de Garde. La ligne de démarcation coïncide ensuite avec la frontière de cet arrondissement jusqu’à la commune de Tanconville dont elle atteint la frontière au nord. De là, elle suit la crête des montagnes entre les sources des la Sarre blanche et de la Vezouse, jusqu’à atteindre la frontière du canton de Schirmeck. Enfin, la ligne de démarcation longe la frontière occidentale du canton de Schirmeck, embrasse les communes de Saales, Bourg-Bruche, Colron-la-Roche, Plaine, Ranrupt, Saulrures et Saint-Blaise-la-Roche. Elle coïncide avec la frontière occidentale des départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin jusqu'au canton de Belfort puis s’étend de la commune de Bourgogne jusqu’à la frontière suisse. Ce premier article précise finalement que le tracé de la ligne de démarcation a subi les modifications en accord avec les deux parties contractantes. Les négociations se poursuivirent sur la place forte de Belfort. Bien que ne faisant pas partie de la Grande Région, ce territoire a son importance car la France put, finalement, conserver Belfort en échange de diverses communes lorraines. C’est ainsi que les villages de Ste Marie-aux-Chênes et Vionville, situés dans l’ancien Département de la Moselle, furent cédés à l’Empire allemand. En contrepartie, la France conserva la ville de Belfort et ses fortifications. Le Traité préliminaire de paix fut signé par Bismarck, Thiers et Jules Favres le 26 février 1871 à Versailles. |
Friedens-Präliminarien zwischen dem Deutschen Reich und Frankreich. Vom 26. Februar 1871, In: Reichs-Gesetzblatt, Berlin, 1871, S. 215-222 Friedens-Vertrag zwischen dem Deutschen Reich und Frankreich. Vom 10. Mai 1871, In: Reichs-Gesetzblatt, Berlin, 1871, S. 223-233 Herre, F. 1979: Anno 70/71, Der Deutsch-Französische Krieg, München Roth, F. 1984: Das geteilte Lothringen (1871-1914), In: Lothringen – Geschichte eines Grenzlandes, Hrsg. v. M. Parisse, S. 413-446 |