La réconciliation germano-luxembourgeoise
De manière analogue à la Belgique, l’Allemagne et le Luxembourg parvinrent également à trouver un consensus. Aux termes de l'accord germano-luxembourgeois du 11 juillet 1959, le Luxembourg renonçait officiellement au Kammerwald qui lui avait été remis le 23 avril 1949.

La frontière retrouva son tracé de 1816 le 1^er octobre 1959. En contrepartie, la République fédérale d’Allemagne versa une somme de 58,3 millions de Deutsche Mark au Grand-Duché.

Il était essentiel que la frontière soit correctement documentée et établie avec l’accord des deux parties contractantes. Ces conditions incluaient une mesure précise du tracé qui ne fut jamais réalisée. Il est à noter que les textes des Traités d’Aix-La-Chapelle et de Clèvessont les seules sources qui documentent le tracé de la ligne-frontière. Ces documents ne déterminent toutefois ce tracé que de manière nominale. On ne dispose par conséquent d’aucune donnée précise quant à la délimitation de la frontière entre les deux rives.

Sources

Grosbusch, A.: La question des réparations dans l’opinion luxembourgeoise 1945-1949, Hémecht, Zeitschrift für Luxemburger Geschichte, Heft 4, Luxemburg, S. 569-591; S. 591

Pabst, K. 1966: Das Problem der deutsch-belgischen Grenze in der Politik der letzten 150 Jahre. In: Zeitschrift des Aachener Geschichtsvereins, Hrsg. v. B. Poll, Aachen, S. 184-210; S. 208.